SAUT DE LA TOUR EIFFEL
Le dos au-dessus de 115 mètres de vide, j’ai la pointe des pieds sur les quatre centimètres de la poutrelle. Bras tendus, stable, extension sur les chevilles et tête placée, je lâche les mains.
Depuis le deuxième étage, d'une hauteur de 115 mètres, je réalise six sauts dans cet espace dégagé et particulièrement ouvert.
Bien qu'ayant peu de temps pour admirer la vue, je recherche l’opposition des lignes de fuites du Champs de Mars aux verticalités du monument d’acier. Entre sauts arrières et pendu un pied, la quiétude sonore des hauteurs s’ouvre sur l’Ecole Militaire, la Tour Montparnasse, la grandeur de l’Esplanade des Invalides et la ligne d’horizon de Paris.
La remontée grâce à la cordelette de cinq millimètres du treuil électrique est impressionnante, ici. Retour au confort sur la fine poutrelle, auprès d’Hervé, guide de haute montagne et coéquipier de longue date. Dans ces moments d’exaltation, deux mots et un regard suffisent : tout va bien.
Je repars dans mon univers, cette fois-ci, en avant et en vrille. Ne pas pousser trop loin l’extension dans le vide. Se poser à plat dans l’air puis, tourner sur place avec le bassin. Le regard court entraîne le corps dans les rotations. En bas, je ne vois plus rien et me situe dans l’espace grâce aux surpressions ressenties aux chevilles et dans le dos.
Au fil de l’événement, la foule a empli les escaliers. Le public international, acclame plus que je ne l’aurais imaginé !
Depuis le deuxième étage, d'une hauteur de 115 mètres, je réalise six sauts dans cet espace dégagé et particulièrement ouvert.
Bien qu'ayant peu de temps pour admirer la vue, je recherche l’opposition des lignes de fuites du Champs de Mars aux verticalités du monument d’acier. Entre sauts arrières et pendu un pied, la quiétude sonore des hauteurs s’ouvre sur l’Ecole Militaire, la Tour Montparnasse, la grandeur de l’Esplanade des Invalides et la ligne d’horizon de Paris.
La remontée grâce à la cordelette de cinq millimètres du treuil électrique est impressionnante, ici. Retour au confort sur la fine poutrelle, auprès d’Hervé, guide de haute montagne et coéquipier de longue date. Dans ces moments d’exaltation, deux mots et un regard suffisent : tout va bien.
Je repars dans mon univers, cette fois-ci, en avant et en vrille. Ne pas pousser trop loin l’extension dans le vide. Se poser à plat dans l’air puis, tourner sur place avec le bassin. Le regard court entraîne le corps dans les rotations. En bas, je ne vois plus rien et me situe dans l’espace grâce aux surpressions ressenties aux chevilles et dans le dos.
Au fil de l’événement, la foule a empli les escaliers. Le public international, acclame plus que je ne l’aurais imaginé !